LE FEU SACRE
27072015Humeur du lundi : « LE FEU SACRE »
Il a fortement plu hier après-midi à Paris, malgré tout le public était au rendez-vous. Dès 14h00, l’amphithéâtre affichait complet. Le mensonge académique ne fait plus recette, la génération consciente a changé d’opticien. Désormais, il va falloir s’habituer à voir l’AFRIQUE à travers des nouvelles lunettes afin de corriger les regards étriqués.
Devant un auditoire aussi attentif, nous n’avons pas eu d’autre choix que de mouiller le maillot. Le doyen DOUMBI FAKOLY, scribe prolifique, a été le premier à se jeter à l’eau. La maison a commencé à prendre feu vers 16h00, la canicule du PAYS DOGON s’est déplacée à Paris. Un récit sans preuve est une fable. Avec le vidéo-projecteur allumé, le feu s’est répandu très vite. Les grottes des Telem, les falaises de Bonkass, le plateau des Tolloy, les go et le temple d’Arou. Un tapis d’images inédites. Monter et descendre les escaliers dans l’amphithéâtre avec des béquilles, telle a été ma gymnastique pour éviter des questions inutiles .
L’événement s’est terminé sur une étude comparée en hiéroglyphes. Le tableau ne désobéit jamais aux maîtres. Au Bénin, même les manchots sont ambidextres. Lorsqu’on parle de calendriers, de SIGUI TOLO (sirus), d’orbite elliptique, ce n’est plus de l’astronomie, mais de la SORCELLERIE. La passion a transformé l’amphithéâtre en TOGUNA. Depuis l’observatoire d’Ireli, le hogon n’avait pas besoin de télescope pour voir ce qui se passait à Paris. Il a tout simplement ressenti les vibrations et acquiescé.
Nous étions TROIS pour faire rayonner l’AFRIQUE.
Mille mercis au public d’être venu très nombreux, au frère de combat Jean-Charles Coovi Gomez et toute son équipe d’avoir organisé cette grande messe païenne. Sans oublier mon fiston Omowalé Goussou, qui est venu me sortir de ma tanière.
LE FEU SACRE ECLAIRE, MAIS NE BRULE PAS.
LASCONY NYSYMB
Catégories : Institut d'Etudes Panafricaines, Manifestations Culturelles
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