« LA PRESENCE AFRICAINE EN ASIE : CENT MILLE ANS D’EPOPEE CIVILISATRICE ET DE RAYONNEMENT CULTUREL »
18092014- JOURNEE PANAFRICAINE D’HOMMAGE AU GRAND HISTORIEN AFRICAIN-AMERICAIN RUNOKO RASHIDI POUR L’ENSEMBLE DE SON OEUVRE :
- DATE ET HORAIRE : DIMANCHE 21 SEPTEMBRE 2014 DE 14H00 A 18H00 .
- LIEU : CENTRE INTERNATIONAL MAURICE RAVEL, 17 BOULEVARD KELLERMANN, 75013 PARIS, METRO : PORTE D’ITALIE (SALLE MASSENA).
- PAF : 12 EUROS.
- CONTACT : PAGE FACEBOOK DE LA « MAISON DES KEMITES MARCUS GARVEY ».
I- »HOMMAGE DES AFRICAINS DE FRANCE AU PROFESSEUR RUNOKO RASHIDI POUR L’ENSEMBLE SON OEUVRE »
INTERVENANT : PROFESSEUR PASCAL KOSSIVI ADJAMAGBO (MATHEMATICIEN).
- CITATION EN EXERGUE DU ROFESSEUR CHEIKH ANTA DIOP, FONDATEUR DE L’ECOLE AFRICAINE D’EGYPTOLOGIE :
« Il semblerait que le Bouddha fut un prêtre égyptien chassé de Memphis par les persécutions de Cambyse (- 525) : cette tradition justifierait les représentations du Bouddha aux cheveux crépus. Les documents historiques n’infirment pas cette tradition : » Koempfer , dans son HISTOIRE DU JAPON , prétend que le Bouddha Sayça serait venu en Inde en provenance d’ Egypte à l’époque de l’invasion de Cambyse , laquelle n’eût lieu qu’en l’an 525 avant notre ère ; …Koempfer a voulu tout rapporter à une idée dominante : la diffusion dans l’Asie des doctrines égyptiennes par les prêtres de Thèbes et de Memphis exilés par Cambyse ou fuyant ses persécutions. Un écrivain arrive par d’autres routes aux mêmes résultats.
M. W. WARD, qui a publié il y a quelques années une vaste compilation de documents divers sur la religion, l’histoire et la littérature des Hindous , appuyés sur des extraits de livres sanscrits dont il rapporte les passages , a donné sur Bouddha une notice où il est établi que son apparition ne peut remonter au-delà du 6ème siècle avant Jésus-Christ … On donne à Bouddha le surnom de Goutama , qui est celui de la race de l’usurpateur ( M. de Marlès , HISTOIRE GENERALE DE L’INDE , TOME I , p. 470 à 472 Paris , 1828 ) » On s’accorde aujourd’hui à situer au VIème siècle non seulement le Bouddah, mais tout le mouvement religieux et philosophique de l’ Asie , avec Confucius en Chine , Zoroastre en Iran ; ce qui confirmerait l’hypothèse d’une dispersion des prêtres égyptiens à cette époque diffusant leur doctrine en Asie. Il est difficile d’expliquer ce mouvement religieux par une évolution synchronique des différents pays intéressés ».
(cf. NATIONS NEGRES ET CULTURE, Editions Présence africaine, page 194).
- PROGRAMME DE LA JOURNEE :
II- PROJECTION D’UNE SEQUENCE VIDEO EN HOMMAGE AU PROFESSEUR CHEIKH ANTA DIOP : INTERVIEW EN 1985 A ATLANTA (GEORGIE).
III- « UNIVERSITE VIRTUELLE DES SAVOIRS : LE PROGRAMME SECHAT ET L’HISTOIRE DES CIVILISATIONS AFRICAINES PAR VIDEO-CONFERENCE ».
IV- PLAN SOMMAIRE DE L’EXPOSE INTRODUCTIF DU PROFESSEUR JEAN-CHARLES COOVI GOMEZ (EGYPTOLOGUE, PHILOSOPHE, HISTORIEN).
THEME : « L’ENIGME DU BOUDDHA NOIR : ORIGINE AFRICAINE DES QUATRE NOBLES VERITES ET DE LA MEDITATION TRANSCENDENTALE ».
- PROLOGUE : Les hypothèses relatives à la généalogie du Bouddha.
1- L’hypothèse relative à la généalogie népalaise du Bouddha.
2- L’hypothèse relative à la généalogie memphite du Bouddha.
3- La critique historique des deux hypothèses en présence.
- PREMIERE PARTIE : « ORIGINE AFRICAINE DES QUATRE NOBLES VERITES »
4- Les quatre étapes du périple cosmique de RA d’après la cosmogonie d’Iounou.
5- Les quatre nobles vérités relatives à l’exploration intérieure de l’Eveillé.
6- Les quatre »marches magiques » RDDHIPÂDA de la métamorphose du Bouddha.
- DEUXIEME PARTIE: »ORIGINE AFRICAINE DE LA MEDITATION TRANSCENDANTALE »
7- La détente absolue de l’esprit de l’Eveillé.
8- Le silence infini de l’esprit de l’Eveillé.
9- La pure félicité de l’esprit de l’Eveillé.
- EPILOGUE : L’introspection et la fusion cosmiques d’après le YOGA PHARAONIQUE.
IV- CONFERENCE MAGISTRALE DU PROFESSEUR RUNOKO RASHIDI (HISTORIEN):
- RESUME DE LA CONFERENCE :
« Je tenterai dans le cadre de cette conférence d’étudier les grandes zones géographiques de l’Asie. De toute évidence, la tâche qui reste à accomplir est immense et il y a beaucoup de régions d’Asie qui nécessitent des recherches minutieuses.
On m’a par exemple récemment posé une question sur la présence africaine au Sri Lanka. Ma réponse fut en substance : « TOUT DEPEND DE CE QUE L’ON ENTEND PAR AFRICAIN ».
La population Cingalaise, majoritaire au Sri Lanka (anciennement Ceylan) est elle-même très foncée de peau. Puis vous avez les Tamouls du sud de l’Inde qui résident au Sri Lanka. Ils sont également très foncés. Ce sont des Dravidiens dont certains sont très noirs.
Il s’agit des Noirs qui combattent actuellement le gouvernement Cinghalais pour leur indépendance ou pour une plus large autonomie…
Vient ensuite le groupe de Noirs arrivés plus récemment d’Afrique au Sri Lanka, les « Kaffirs ».Ils ressemblent énormément aux populations africaines d’Iraq, d’Iran et du Koweït, on les nomme « Sheedis » au Pakistan et « Siddis » ou « Habshis » en Inde…
Enfin on ne saurait oublier les probables descendants des habitants originels du Sri Lanka, ils sont généralement appelés « Veddas » ou « Veddoïdes ». Ils sont fortement semblables aux Aborigènes d’Australie. La présence noire au Viêtnam n’a pratiquement pas été explorée et on pourrait en dire autant du Bangladesh et de son peuple aborigène mais aussi des plus récents migrants vers ce pays.
Et que dire des 13000 îles de l’Indonésie qui s’étirent du continent asiatique à l’océan pacifique ? Et la Sibérie ? La Corée ? La présence noire en Jordanie et en Palestine ?
Que dire des Africains de l’Ouzbékistan, du Kazakhstan et des hauts plateaux d’Asie centrale ? Pour résumer notre propos, nous soutenons que l’histoire des Africains en Asie, y compris les civilisations classiques asiatiques, est l’un des aspects les plus importants, les plus stimulants et les moins étudiés de l’expérience africaine à travers le monde. Aujourd’hui encore, après toute une série d’holocaustes et de malheurs, la présence africaine en Asie pourrait excéder les trois cents millions d’êtres humains.
Il s’agit là d’une force démographique, culturelle et économique que le Continent africain ne peut plus ignorer s’il veut assurer sa survie en tant que GRANDE PUISSANCE MONDIALE au Troisième millénaire ».
V- DEBAT GENERAL (QUESTIONS, COMMUNICATIONS, CONTRIBUTIONS).
- EVENEMENT CULTUREL ET SCIENTIFIQUE MAJEUR, PRESENCE IMPERATIVE !
Catégories : Institut d'Etudes Panafricaines, Manifestations Culturelles, Université Kemite du Futur
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